Santé et Sécurité en Guinée

Système de santé en Guinée

Vaccins

Hépatite A : 1 injection 15 jours avant le départ et un rappel 1 à 3 ou 5 ans plus tard. Les enfants doivent se faire vacciner dès 1 an.

Fièvre jaune

1 injection à faire au minimum 10 jours avant le départ. Les enfants doivent se faire vacciner à partir de l’âge de 9 mois (entre 6 et 9 mois, uniquement dans des circonstances particulières).

A partir de 9 mois, les enfants qui proviennent de pays où la fièvre jaune existe, un certificat de vaccination antiamarile est requis à l’entrée du pays. Durée de validité administrative : à vie.

L’obligation des rappels décennaux étant supprimée, une seconde dose de vaccin amaril est toutefois recommandée dans certaines circonstances.

Hépatite B : Si vous envisagez de faire des séjours longs ou répétés, vous devez vous faire administrer deux injections contre l’Hépatite B, espacées d’un mois avec un rappel unique 6 mois plus tard.

Quand l’immunité doit être rapidement acquise (en cas de départ imminent), un schéma accéléré comportant 3 doses rapprochées à J0, J7, J21 et une 4^ème dose 1 an plus tard peut être utilisée, uniquement chez l'adulte.

Méningite à méningocoques : En cas de séjour prolongé en contact étroit avec la population locale, ou en période d’épidémie : une injection au moins 10 jours avant le départ.

Rage : En cas de séjour prolongé, en situation d’isolement : 3 injections à J0, J7, J28/ou 21. Les enfants doivent se faire administrer un vaccin contre la rage dès qu’ils sont capables de marcher.

Typhoïde : En cas de séjour prolongé ou dans des conditions d’hygiène précaires : une injection 15 jours avant le départ. Les enfants doivent se faire administrer contre à partir de l’âge de 2 ans.

Paludisme : Risque de contamination toute l’année dans tout le pays. Prévention : Chimioprophylaxie par Atovaquone/Proguanil,  ou Doxycycline,  ou Méfloquine ;

Protection contre les piqûres de moustiques : En cas de fièvre pendant le séjour ou dans les mois qui suivent le retour, consultez un médecin le plus rapidement possible.

Risques généraux

Lavez ou désinfectez vos les mains avant de consommer un aliment ou toucher votre nez et vos yeux.

Faites attention aux risques relatifs aux pratiques sexuelles, comme les infections sexuellement transmissibles et le VIH.

Risques relatifs aux aliments et aux boissons

En Guinée, le risque de la diarrhée du voyageur existe. Avant de consommer de l'eau ou des aliments, assurez-vous que le restaurant où vous comptez manger respecte les standards d’hygiène.

Consultez votre médecin avant de partir en voyage en Guinée.

Le système de santé en Guinée

La population guinéenne a connu une croissance constante au cours des dernières décennies en raison de la baisse des taux de mortalité et des taux de fertilité durables. Des progrès ont été réalisés en ce qui concerne les taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans

Il y a eu plusieurs tentatives d'amélioration des soins de santé dans le pays dans les années 1990 et au début des années 2000, mais les infrastructures de santé en Guinée sont toujours confrontées à de nombreux problèmes.

En  Guinée on trouve des hôpitaux privés et publics, des postes de santé et des centres de santé aux districts sanitaires.

Dans le secteur privé, il y a des structures formelles, informelles et confessionnelles.

En ce qui concerne la couverture des installations sanitaires, il y a un écart important entre les zones urbaines et les zones rurales (56% en général, seulement 29% en milieu rural).

En Guinée, l’offre sanitaire publique n’est pas assez étendue pour assurer l’accès aux soins à toute la population. Les soins sont plus accessibles dans les grandes villes, notamment à Conakry.

Voici quelques adresses d'hôpitaux en Guinée :

Sécurité

Le phénomène de criminalité commune et organisée est en augmentation dans toute la Guinée. Il y a eu des cas de vols à main armée contre des groupes de touristes.

Malgré une vie sociale relativement stable dans le pays, les conditions de vie de la population restent précaires, alimentant mécontentement et manifestations, qui se sont traduites récemment par des violences de masse.

Dans ce contexte de tensions constantes, le risque persiste, notamment dans la capitale Conakry. Des manifestations dans la capitale peuvent généralement affecter l'axe routier Hamdallaye-Bambeto-Cosa (Route le prince et routes voisines) ainsi que la zone urbaine entre Dixinn et Matam, où des affrontements soudains peuvent avoir lieu, avec des jets de pierres.

Sûreté

Compte tenu de l'activisme de groupes terroristes dans la ceinture sahélienne et ouest-africaine, le risque d'attaques et d'actions hostiles reste important.

Il est recommandé d'éviter les zones de Madina, Niger, Hamdallaye situées dans la capitale, à proximité des zones urbaines de Bambeto, Cosa, Dixinn et Matam.

Nous vous préconisons aussi d'éviter la zone des terminaux d'arrivée des conteneurs, ainsi que le marché aux poissons de Boulbinet.

De nombreux épisodes de banditisme ont été signalés dans les zones frontalières avec la Guinée Bissau et le Sénégal.

Les zones frontalières avec la Sierra Leone sont également à éviter.

Recommandations

• Tenez-vous au courant de la situation dans le pays à travers les médias locaux et internationaux.
• A Conakry, ne vous déplacez pas à pied, en raison du grand risque de la micro-criminalité près de l'aéroport, sur les marchés traditionnels, à proximité des restaurants et hôtels fréquentés par des étrangers, même en journée.
• Soyez prudent lors de vos déplacements, notamment la nuit. Evitez les lieux de manifestations ou rassemblements.
• Evitez les boîtes de nuit, qui sont souvent des lieux où règne la petite délinquance !
• Munissez-vous toujours d’une photocopie de votre passeport avec un visa de résidence, en gardant les originaux et les billets de voyage dans un lieu sûr (coffre-fort de votre hôtel, par exemple).
• Soyez prudent quand vous choisissez des guides ou accompagnateurs qui proposent leurs services. Il est préférable de faire appel au personnel spécialement mis à disposition par l'hôtel.
• Soyez prudent aussi dans le choix des taxis et chauffeurs dits privés.
• Faites attention aux éventuelles offres d'achat et de vente de métaux précieux et minéraux (or / diamants). Les cas de fraude sont fréquents avec des conséquences importantes sur le plan judiciaire.
• Soyez particulièrement prudent lors des paiements par carte de crédit dans les établissements commerciaux.
• Ne changez pas de devises dans la rue !
• Demandez l'autorisation de photographier et de filmer la population. Il est aussi interdit de photographier ou filmer les lieux publics, en particulier l'aéroport et les zones militaires.

Pour en savoir plus, consultez la carte régionale des zones de vigilance en Guinée.

Risques naturels

Voici quelques informations concernant les risques naturels en Guinée :

Les prévisions de catastrophes, les périodes et la prévention (gestes et attitudes)

• Rapprochez-vous des autorités locales pour avoir des informations sur les évacuations et des conseils de sécurité.
• Ayez un plan d'évacuation pour savoir où et comment vous déplacer lors d'une catastrophe naturelle.
• Gardez une trousse d'urgence à portée de main avec une lampe de poche, des piles, des fournitures de premiers secours et vos documents d'identification importants.
• Placez-vous dans la zone la plus sûre de votre logement. Lors d'une inondation, allez à l’étage supérieur. Si une tornade frappe dans la région, abritez-vous dans un sous-sol ou dans une pièce au rez-de-chaussée.

Animaux et insectes dangereux, recommandations, prévention

Évitez les animaux errants. Déplacez-vous en voiture.

ARIANE

Nous vous conseillons de vous inscrire gratuitement sur Ariane. Cela vous permet d’être signalé, localisé et contacté facilement en cas d’accident, rapatriement, événement politique, climatique, …Vous pouvez télécharger l’application et consulter les infos « conseils aux voyageurs » en temps réel.

Sécurité routière

L’état général des routes

Les routes nationales en Guinée représentent 16% des 44 301 km du réseau routier. Ce réseau comprend 36% de routes de préfecture (ou secondaires)  et 48% de routes communautaires (ou tertiaires).

L'état général des routes nationales est très insatisfaisant.

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