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Journée internationale de la fille : état des lieux

Journée internationale de la fille : état des lieux

En 2012, l’ONU a décrété que le 11 Octobre serait la Journée Internationale de la Fille. Le but de cette journée est de sensibiliser les populations aux problèmes que rencontre les filles durant leur enfance, leur adolescence et l’impact que ça peut avoir sur leur vie d’adulte : éducation, puberté, travail, sexualité, discriminations … L’accès à l’éducation est un droit que peu de petites filles ont dans le monde, en particulier dans les pays en voie de développement où ce n’est pas dans leur culture, religion, ou tout simplement impossible pour les familles de scolariser plusieurs enfants, la priorité est donnée aux garçons.

Les deux tiers des 774 millions d’analphabètes à travers le monde sont des femmes !

On sait cependant que l’éducation est une arme puissante qui permet à un pays de se développer, réduire la pauvreté et d’accroître son économie et ainsi d’améliorer le niveau de vie de ses habitants en construisant de nouvelles infrastructures ou en améliorant celles déjà existantes. Journée internationale de la fille : état des lieux De nombreuses petites filles ne peuvent pas aller à l’école dans leur pays car il n’y a tout simplement pas les infrastructures nécessaires pour éduquer les enfants. On estime que 130 millions de filles dans le monde ne vont pas à l’école ce qui équivaudrait à la population de la France et du Royaume-Uni réunies. Lorsqu’il y en a, les écoles se situent parfois jusqu’à une vingtaine de kilomètres du domicile familial, obligeant les enfants à marcher pendant 4h dans la savane, sur de petits sentiers ou encore des parois escarpées, en témoigne de film reportage de Pascal Plisson sorti en 2013,  « Sur les chemin de l’école ». Au sein de certaines populations ce sont les garçons qui sont privilégiés afin d’obtenir une éducation dans le but d’obtenir un travail et de subvenir aux besoins de la famille. Les filles restent à la maison et apprennent les tâches ménagères quotidiennes ou sont initiées à l’éducation des enfants afin de correspondre aux critères du modèle féminin du pays dans lequel elles vivent. Lorsque les filles ont accès à l’éducation, il arrive un moment tabou à leur puberté où elles commencent à avoir leurs menstruations. De nombreux pays ne possèdent pas de sanitaires séparés garçons/filles dans les écoles, les protections hygiéniques n’existent pas, coûtent cher ou sont peu utilisées par les femmes. Dans certaines zones du monde, les femmes sont exclues de leur famille et privées de toute interaction sociale pendant toute la période de leurs menstruations (Népal,  Inde Kenya, Amérique du Sud …). Journée internationale de la fille : état des lieux Avec les menstruations viennent les mariages forcés très jeune car les jeunes filles sont maintenant fertiles et peuvent enfanter. Il y aurait 2 867 000 mariages de filles de 15 ans en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud et de l’Ouest. On estime que se chiffre serait réduit de 64% si les filles avaient accès à une éducation secondaire dans ces pays. Toujours en Afrique subsaharienne, le taux de fécondité est de 6.7 enfants par femme, ce taux tomberait à 3.9 enfants si les filles bénéficiaient d’une instruction secondaire. Ce sont des pays où le taux de mortalité infantile est élevé, ce qui incite entre autre les famille a avoir beaucoup d’enfants pour subvenir aux besoins de la famille mais comme les familles sont nombreuses, les besoins sont plus élevés. Si les filles et les femmes avaient accès à des moyens de contraception, elles auraient une meilleure qualité de vie, une meilleure santé, prendraient le contrôle de leurs corps et le taux de mortalité infantile baisserait significativement. L’éducation des jeunes filles est une clé qui pourra permettre de réduire les impacts négatifs dont elles sont victimes car elles prendront conscience de leurs droits, prendront confiance en elles et cela permettra d’améliorer considérablement leurs conditions de vie, santé ou encore leurs perspectives d’emploi, lorsque c’est possible. Il faudrait pour cela augmenter le nombre d’enseignantes et d’assistantes sociales et pédagogiques afin qu’elles deviennent des modèles pour les jeunes filles et ainsi leur donner confiance en leur avenir. C’est en améliorant l’accès à l’éducation des filles dans les pays les plus touchés que l’impact sur leur santé, vie sociale ou revenus pourra être positif, durable et créera un cercle vertueux pour les générations à venir.

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