Se soigner en Inde

Vaccins et risques sanitaires

Aucun vaccin n’est obligatoire pour un séjour en Inde à l’exception d’une vaccination antiamarile, si vous êtes en provenance direct d’un pays touché par la fièvre jaune. Il est par ailleurs recommandé par l’Institut Pasteur, de mettre à jour son calendrier vaccinal :

• DTPolio : cela regroupe les 3 principaux vaccins contre le tétanos, la diphtérie, la poliomyélite.

Pensez également aux vaccins suivants qui sont fortement recommandables pour ne pas avoir de problèmes de santé en Inde :

• Hépatite A : le vaccin contre l’hépatite A est recommandé pour les personnes désirant séjourner pour une longue durée ou celles qui comptent s’installer dans des régions à conditions sanitaires incertaines ou dans des zones isolées.
• Hépatite B : ce vaccin est recommandé en cas de séjours longs ou répétés.
• Encéphalite japonaise: à partir de l'âge de 2 mois, pour les personnes expatriées ou devant séjourner en zone rurale surtout en période de mousson.
• Typhoïde: en cas de séjour prolongé ou dans des conditions d’hygiène précaires.
• Rage: en cas de séjour prolongé, en situation d’isolement.

Pour rester en bonne santé en Inde, il est aussi important de rester informé sur les maladies suivantes qui peuvent notamment être liées à la piqûre de moustiques. Il faut porter des vêtements longs, surtout le soir et durant la mousson, et aussi hydratez-vous régulièrement:

• Paludisme : le risque de transmission du paludisme est faible mais reste présent toute l’année à une altitude inférieure à 2000 mètres. Seule la région de Kerala est épargnée. Il convient de prendre rendez-vous avec son médecin généraliste et de discuter d’un possible traitement pour éviter la contamination.
• Chikungunya et Dengue : ce sont des maladies transmises par la piqûre d’un moustique infecté. Les principaux symptômes s’apparentent à ceux de la grippe : poussées de fièvre, courbatures et maux de tête. Le paracétamol est largement recommandé pour éliminer ces douleurs. Evitez l’aspirine, cela risque d’engendrer des risques hémorragiques très importants.
• Diarrhée du voyageur : la maladie est due essentiellement à l’eau qui est souvent contaminée et à la mauvaise hygiène. La prévention est de mise, il est impératif de boire de l’eau en bouteille.
• Tuberculose : de nombreux cas de tuberculose sont signalés tous les ans. Des cas de tuberculose multi-résistante sont souvent signalés à Bombay et dans les environs. Il est impératif de faire ses vaccins de rappel avant le départ.
• Pollution : dans les grandes villes, la population est incroyablement élevée, elle peut être la cause d’inflammations respiratoires, d’irritations des yeux et affaiblir votre système immunitaire. Ne pratiquez pas d’activités sportives en plein air dans les villes et portez un masque durant les pics de pollution.

IMPORTANT : il existe un syndrome à ne pas prendre à la légère que l’on nomme le syndrome de l’Inde et qui touche particulièrement les occidentaux. En arrivant dans le pays, le choc peut être tellement intense, que certains étrangers se retrouvent en proie à de terribles crises d’angoisse, une forte dépression, des crises de larmes, des hallucinations et certains même ne quittent plus leurs chambres d’hôtel.

Si jamais vous ressentez les effets de ce syndrome, sachez que vous pouvez toujours vous tourner vers l’ambassade de France en Inde ou les consulats afin de rencontrer un psychiatre qui saura vous rassurer.

Le système de santé en Inde

Le système de santé en Inde est l’un des plus privatisés au monde. De plus, seulement 10% de la population à la chance de pouvoir être inscrite à la sécurité sociale. Les habitants de l’Inde payent eux-mêmes leurs frais de santé et parfois jusqu’à devoir se ruiner. L’accès aux soins est difficile, particulièrement dans les zones rurales et le manque de place et de personnel est énorme.

Une convention a été signée entre la France et l’Inde en 2011 permettant aux Français de profiter du système de sécurité sociale locale. Toutefois, les soins y restent très mal remboursés et le système public a une très mauvaise réputation. Dans le public, le personnel y est souvent mal, voire pas du tout formé et que les normes de sécurités internationales ne sont que trop rarement respectées.

Afin d’être prise charge dans de bonnes conditions, il est impératif de se rendre dans un établissement de santé privé. Mais attention, les soins de santé en Inde dans le privé coûtent très cher et ils doivent être payés en avance. Il est donc important de partir avec assurance santé internationale de type Heyme World Pass qui comprend le rapatriement.

Consultation

• Tarif généraliste privé : 70€
• Dentiste : consultation 5-10€, couronne à partir de 30€

Numéros d’urgence

• Police : 100
• Pompier : 101
• Ambulance : 102

Contraception

Préservatifs en vente dans les pharmacies

Lieux de dépistage

Centres de dépistages du VIH :

• Max Superspeciality Hospital
• Press enclave Road new delhi / Tél : +91-11-66-11-50-50 / 26-51-50-50
• Dr Véronique DINAND médecin généraliste accrédité par l'ambassade de france Room 1258, Sir Gangaram Hospital, Rajinder Nagar, New Delhi / Tél : +91-11- 42-25-16-22"

Quelques hôpitaux

Ci-dessous quelques hôpitaux et établissements de santé pour se soigner en Inde :

Informations supplémentaires

La Sûreté En Inde

Pour en savoir plus sur les zones de vigilance, consultez la carte régionale des zones de vigilance en Inde.

En Inde, des épisodes de micro-criminalité se produisent fréquemment.

En 2019, des manifestations dans certaines régions du nord-est et dans les principaux centres urbains du pays, notamment à Delhi, ont eu lieu.

Pendant votre voyage en Inde, soyez vigilant. Il est important de maintenir le seuil d'attention élevé, de s'abstenir de se rassembler et de suivre les indications des autorités locales.

On note également une augmentation de la violence sexuelle, en particulier contre les femmes (y compris les étrangers). Une vigilance maximale est recommandée, notamment dans les moyens de transport, sur les plages et dans les endroits isolés.

Petit rappel : les autorités indiennes n'autorisent pas l'utilisation de la téléphonie par satellite sur le territoire national.

Risque de terrorisme

Les lieux les plus à risque sont généralement ceux à fort trafic, tels que les marchés, les transports publics, les gares routière et ferroviaire, les lieux de culte, les manifestations et tout autre type de rassemblement.

Les zones potentiellement à risque concernent les lieux fréquentés par les étrangers, notamment les hôtels des chaînes internationales, les centres commerciaux, les aéroports. Il est important de prendre les mesures de précaution nécessaires.

Des villes comme Delhi, Rajastan, Punjab, Jammu et Cachemire, Maharastra et Gujarat représentent les cibles potentielles.

Risques naturels

Dans l'indice de risque climatique 2020, l’Inde se classe au 5 ème rang en 2018 dans l'échelle mondiale de vulnérabilité.

La saison des moussons qui s’étale de mai à septembre, implique de violentes précipitations, qui peuvent être dangereuses. Il en résulte également des problèmes de circulation dans les grandes villes, en particulier lors des inondations et des glissements de terrain à Mumbai, dans la zone rurale, où des villages et des régions entières se trouvent isolées, pendant des jours.

Il est conseillé de vérifier la situation climatique et la viabilité, ainsi que la santé, étant donné que les inondations favorisent la propagation de maladies importantes, comme le paludisme et la dengue.

La capitale New Delhi se caractérise par un taux de pollution atmosphérique très élevé qui crée périodiquement des urgences environnementales et sanitaires, notamment en hiver.

Dans les espaces ouverts, il est recommandé de porter des masques anti-smog et de limiter l'exposition directe.

Voici les principaux événements qui ont marqué le pays :

• 1979 : Avalanche de Lahaul Valley : plus de 200 personnes ont trouvé la mort, sous la neige. C’était la seule avalanche de l'Himalaya et l'une des 10 avalanches les plus meurtrières de l'histoire du monde.
• 1998 : Glissement de terrain de Malpa : environ 380 personnes ont été tuées lorsque des glissements de terrain massifs ont touché le village.
• 1999 : Le cyclone Odisha : c’est le cyclone tropical le plus meurtrier de l'océan Indien et le plus destructif celui de 1971. Il a fait près de 15 000 morts, en plus d’autres dégâts matériels extrêmes.
• 2001 : Séisme au Gujarat : ce tremblement de terre massif s'est produit le 26 janvier 2001, à Bhachau Taluka, dans le district de Kutch Gujarat. D’une magnitude de 7,7, il a fait plus de 20.000 morts.
• 2019 : Les inondations de Kerala avaient fait 121 morts et 40 blessés. Jusqu’à 20 autres ont été portés disparus. Ces événements avaient détruit près de 1 800 maisons.

Animaux et insectes dangereux : recommandations et prévention

Le paludisme, la dengue et le chikungunya sont des maladies virales transmises par les piqûres d’insectes et de moustiques infectés. Elles sont endémiques dans les régions du sud et dans l'est du pays. Le risque est beaucoup plus élevé pendant la mousson et la période post-mousson.

Depuis mai 2017, il y a eu des cas de virus Zika dans le pays, une maladie virale transmise par le moustique "aedes aegypti".

ARIANE

Nous vous conseillons de vous inscrire gratuitement sur Ariane. Cela vous permet d’être signalé, localisé et contacté facilement en cas d’accident, rapatriement, événement politique, climatique, …Vous pouvez télécharger l’application et consulter les infos « conseils aux voyageurs » en temps réel.

Sécurité routière

Selon le rapport mondial sur la sécurité routière, plus de 231 000 décès sont enregistrés chaque année dans des accidents routiers en Inde. Les motocyclistes, les piétons et les cyclistes représentent jusqu’à 50% des victimes.

En Inde, les conditions routières et de circulation sont difficiles, et les accidents sont assez courants. Le pays enregistre un nombre élevé d’accidents et de décès sur ses routes.  Il est important d’être extrêmement prudent lorsque vous traversez la rue, même dans les zones piétonnes.

Les bus et les camions allument souvent des feux rouges et fusionnent directement dans le trafic aux points de rendement et aux cercles de circulation.

Les voitures, les pousse-pousse automatiques, les vélos et les piétons ont un comportement peu « safe ». Si vous conduisez, utilisez souvent le klaxon ou les phares pour annoncer votre présence. C'est à la fois coutumier et sage.

Attention, voyager la nuit est particulièrement dangereux.

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