Santé au Cameroun

Vaccins et risques sanitaires

Pour découvrir le Cameroun, il faut se faire vacciner contre la fièvre jaune, une maladie qui pourrait être mortelle. Avant 10 jours minimum de votre date de départ, il faut faire une injection !

Egalement, il y a des vaccinations recommandées pour séjourner au Cameroun en toute sérénité. Au programme comme les Hépatites Virales A et B, la diphtérie ou encore le tétanos.

Risques généraux

Au Cameroun, il y a certains risques d'ordre général comme le Malaria (paludisme). Il s’agit d’une maladie causée par parasites transmis par des piqures de moustiques infectées. Egalement, les Maladies sexuellement transmissibles ou encore la méningite cérébro-spinale (A + C) figurent parmi ces risques importants.

Risques relatifs aux aliments et aux boissons

faites attention aux maladies transmises par l’eau et les aliments et aux expositions au soleil. Prenez des précautions et consultez votre médecin pour avoir des conseils personnalisés. Des risques comme l'amibiase, la typhoïde ou encore giardiase ont été enregistrés au Cameroun.

Le système de santé au Cameroun

Au Cameroun, le système de santé s’appuie sur 3 secteurs :

• Un secteur public composé d’hôpitaux publics et d’installations sanitaires dépendant des ministères camerounais.
• Un secteur privé avec des établissements qui travaillent à but non lucratif (confessions religieuses, associations et ONG) et ceux à but lucratif.
• Un secteur de la médecine traditionnelle, qui demeure une partie non négligeable du système de santé au Cameroun.

Au niveau du système public, les citoyens camerounais ne bénéficient pas tous de la sécurité sociale. A cet effet, la plupart d’entre eux se voient obligés d’utiliser des médicaments de rue, vendus à la pièce par des vendeurs ambulants, au marché ou encore dans les kiosques et autres magasins. Dans la plupart des cas, il s’agit de médicaments inefficaces, voire même obsolètes et toxiques !

Egalement, la corruption, la mauvaise gestion des ressources humaines et financières et les dures conditions de travail ne permettent pas à ce secteur d’évoluer comme il se doit.

Situées dans les grandes villes, les cliniques privées à but lucratif représentent environ 5 % des 539 établissements privés reconnus par le ministère de la Santé. Par ailleurs, les soins privés au Cameroun incluent les services de soins à but non lucratif, représentés essentiellement par les établissements religieux.

Etant non documentées, les activités de la médecine traditionnelle ne sont pas totalement contrôlées et aucune déclaration ni autorisation n’est nécessaire pour les exercer.

Financement des soins

Assuré par l’État pendant longtemps, le financement des soins est désormais varié : le budget alloué par le ministère de la Santé et autres départements ministériels, les ménages par le paiement direct, les organismes non gouvernementaux, l’aide extérieure et les entreprises privées.

Il faut noter que beaucoup de soins ne sont pas gratuits. Dans la plupart des cas, le patient paye directement les soins effectués par le médecin.

Cependant, aucun remboursement n’est prévu pour ces frais. Mis à part quelques entreprises privées qui prennent en charge les frais de soin de leurs collaborateurs, l’assurance maladie reste rare au Cameroun. En 2016, une étude réalisée par le Bureau international du travail dévoile que seulement 2% de la population camerounaise en bénéficie. Il y a du travail à faire !

Si vous voulez étudier au Cameroun, il ne faut partir qu’après avoir souscrit une assurance internationale de type Heyme World Pass.

Pour conclure, la situation sanitaire au Cameroun est à l’image des pays en développement et s’améliore au fil des années. Certes, les indicateurs de santé ont été améliorés ces derniers temps, mais la réalité demeure assez dure à avaler : une forte mortalité et beaucoup de maladies transmissibles en cas d’inattention.

Consultation

• Généraliste privé : entre 15 et 23€.
• Généraliste dans le secteur public : entre 5 et 11€.
• Spécialiste privé : 23 et 38€.
• Spécialiste dans le secteur public : 8 et 12€.

Contraception

Boite de 30 préservatifs: 100 FCFA sans ordonnance.

Pilule : 150 CFCA.

Pilule du lendemain : environs 200 FCFA sans ordonnance.

Implant-stérilet : 1000 à 2000 FCFA.

Disponibles dans les FSP (Formation sanitaire publique) liste des lieux disponible sur mairiebafoussam2 et PLMI (correspond au planning familiale. Le centre est à Yaoundé)

Le DKT internationnal présent sur place, il est équivalent du planning familial.

Lieux de dépistage

La prostitution est illégale

L'homosexualité est un délit (5 ans d'emprisonnement).

Numéros d’urgence :

• Police : 17
• Gendarmerie : 13 pour le téléphone fixe / 113 pour le téléphone mobile
• Commissariat Central : (00237) 233.42.55.25
• Numéro vert : Commandement opérationnel en charge de la sécurité : (00237) 233 43 65 72
• Direction de la Police des Frontières : (00237) 222.21. 24. 04
• Légion gendarmerie : (00237) 233.42.71.66
• Permanence d’urgence à Yaoundé : (00237) 699.93.41.67
• Ambassade de France à Yaoundé, 24h/24 : (00237) 222.22.79.00
• Consulat Général de France à Douala : (00237) 233.50.17.00

Quelques hôpitaux au Cameroun

Vous trouverez ci-dessous un listing des hôpitaux au Cameroun qui assurent vos soins médicaux :

La Sûreté au Cameroun

Soyez très attentif aux comportements suspects et aux objets sans surveillance. Des enlèvements et des violences continues se produisent, en particulier dans les régions de l'Extrême-Nord, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest et près de la frontière nigériane. Evitez idéalement ces zones. Si vous vous y rendez, prenez des mesures de sécurité personnelles.

Les crimes violents sont courants dans les centres résidentiels et sur les routes rurales. Évitez de voyager après la tombée de la nuit. Gardez les portes des voitures fermées et les objets de valeur hors de vue.

Pour en savoir plus, consultez la carte régionale des zones de vigilance du Cameroun.

Risques naturels

Le lac Nyos, situé près du lac Monoun, dans la province du Nord-Ouest a connu une grande éruption limnique, qui a engendré la mort de 1700 personnes en 1986.

Animaux et insectes dangereux

Le Cameroun abrite des espèces de serpents parmi les plus venimeuses au monde, en plus des scorpions et des mygales. Le pays enregistre entre 2500 et 6000 cas de morsures, et jusqu’à 266 décès par an. Certaines espèces de cobras et mambas provoquent une paralysie respiratoire, et engendrent la mort par asphyxie entre 1 et 6h.

Selon le système de surveillance de la société internationale de toxicologie, on compte une incidence de 10 morsures pour 100.000 habitants dans certaines régions camerounaises.

Recommandations et prévention

Si vous êtes victime d’une morsure, dirigez-vous vers l’hôpital le plus proche. Vous serez pris en charge, après observation des symptômes et prélèvement. 

Pour éviter tout éventuel danger, il vaut mieux respecter les consignes de sécurité suivantes :

• Si vous vous rendez dans des réserves naturelles, évitez de vous approcher des animaux.
• Avant d’utiliser vos chaussures, votre sac de couchage ou votre sac à dos, assurez-vous que les araignées ou les scorpions, et autres insectes n'y ont pas élu domicile.
• Les vers de kayor sont très présents, repassez idéalement vos vêtements ayant séché à l’air libre, avant de les porter.

Evitez également de vous baigner dans les lacs de la région. Les risques des bilharzioses, urinaires ou intestinales, sont très grands, notamment dans les régions de Yaoundé, et du Mont Mandara.

ARIANE

Nous vous conseillons de vous inscrire gratuitement sur Ariane. Cela vous permet d’être signalé, localisé et contacté facilement en cas d’accident, rapatriement, événement politique, climatique, …Vous pouvez télécharger l’application et consulter les infos « conseils aux voyageurs » en temps réel.

Sécurité routière

Le Cameroun compte environ 78.000 km de routes principales. L’état des routes est souvent pointé au doigt.

Selon les chiffres officiels, le pays enregistre en moyenne 16.583 accidents routiers par an, avec plus de 1000 décès, et jusqu’à 6000 cas selon les estimations de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

L’état des routes et le comportement des conducteurs sont les principales causes des accidents.

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