Un itinéraire riche en découvertes : Altiplano, Salar d'Uyuni, Oruro, Sucre, Lac Titicaca, et bien d'autres.
En février 2017, j'étais au nord du Chili dans le désert de San Pedro de l'Atacama. Je voulais alors rejoindre la Bolivie et j'ai finalement décidé de passer via une agence touristique pour faire un tour de trois jours à travers l'Altiplano et le Salar de Uyuni.
Avec des amis français, nous avons traversé pendant trois jours cette région sublime et inattendue du centre de l'Amérique du Sud. Des jeysers, des déserts de sable rouge, des formations rocheuses sculptées par les volcans et les vents, et en point culminant un désert de sel faisant 1,2 fois la taille de la Corse. Soit le désert de sel le plus vaste au monde.
Trois jours de paysages uniques dans une immenté déroutante.
A la fin de ce séjour, je rejoins la ville de Sucre. Une ancienne ville coloniale où les familles riches des exploitants de pierres précieuses de Potosi vivaient. Un charme envoûtant qui me décide à y rester deux mois. J'avoue également y avoir rencontré une jolie bolivienne...
À Sucre, j'y avais une vie quotidienne. Je me levais pour me rendre au marché local, j'y ai acheté mon petit-déjeuner, j'allais dans un restaurant pour manger des saltenas (chausson farci à la viande), puis je travaillais dans un hamac sur mon ordinateur.
Le coût de la vie en Bolivie est largement abordable. Dans les grandes villes, les prix des produits alimentaires et des services touristiques peuvent augmenter jusqu’à 40%, mais si vous faites des dépenses raisonnables, vous vous en sortirez gagnant !
Dans l'après-midi j'allais dans un bar avec un ami bolivien pour y regarder les matchs de foot. En fin de journée, je retrouvais ma bien-aimée pour une sortie dans le centre ville. Une vie paisible.
Au cours de ces deux mois, je me suis rendu un week-end sur Oruro pour assister au deuxième plus grand carnaval d'Amérique du Sud (derrière Rio de Janeiro). Deux jours de fête avec les Boliviens qui boivent de l'alcool sans modération...
Au bout de deux mois, il est temps pour moi de repartir. Je me rends dans la grande ville de La Paz. Je n'y resterai que quelques jours. Le temps pour moi de visiter la ville et de faire la route de la mort à vélo.
La Route de la mort en Bolivie
La route de la mort est connue pour le nombre d'accidents de bus ou camion qu'il y a pu y avoir par le passé avant la construction de la nouvelle autoroute. À savoir que de nos jours, il y a en moyen 70 morts par an sur cette route : ce sont des bus, des touristes ou des mini vans. Je vous conseille de ne pas trop faire les rigolos et de rester concentrés pendant votre descente, car le plus grand risque ne vient pas de la route mais des touristes ... Qui se pensent plus fort que tout le monde.
Après cette expérience, je rejoins Copacabana ! Mais Copocabana do Bolivia ! C'est le nom d'une ville bordant le lac Titicaca. Depuis cette ville frontalière avec le Pérou, il est possible de se rendre sur Isla del Sol au milieu du lac Titicaca. Je dois vous avouer qu'il y a une ressemblance avec le Frioul au large de Marseille... Avec des lamas en plus !
Après une journée au bord du lac, il est temps pour moi de quitter ce pays qui m'a surpris sur tous les points : paysages, rencontres, gastronomie, aventures,... Je ne m'attendais pas à grand chose de la Bolivie car on en parle pas beaucoup, mais ce pays a été un réel coup de cœur !
Si vous voulez apprendre l'espagnol, je vous conseille fortement d'aller à Sucre qui est réputé pour ses écoles d'espagnol. Vous pourrez échanger avec des locaux et leur apprendre l'anglais ou le français. Je vous recommande l'école Phœnix qui propose également des activités sportives et culturelles avec des Boliviens.
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Article rédigé par notre ambassadeur NOHO TRAVELS