Je suis arrivé à Osaka, le 10 juillet, dans le but de m’imprégner de la culture locale pendant deux mois. Le temps de déposer mon sac à dos et je partais à l’inconnu à la découverte de cette ville.
Rien ne vaut une balade hasardeuse pour prendre le pouls d’une ville. Trente minutes de marche et deux temples bouddhistes visités plus tard, je me retrouvais dans la rue la plus célèbre de la ville : Dotonbori.
Certains diraient que cette rue est le paradis des publicitaires avec des affiches et des écrans d’annonces vidéos de partout, mais je trouvais que cette rue dégagée une atmosphère pop art japonais.
Alors que mon regard était attiré par toutes ces couleurs flashy, une odeur vint titiller mes narines. Se présentait devant moi, un univers dont j’avais tant entendu parler, mais que je n’avais jamais eu la chance de pouvoir tester : la gastronomie japonaise.
J’avais lu qu’Osaka était considérée comme la capitale gastronomique du Japon, mais je ne pensais découvrir autant de stand de rue différents proposant autant de variétés différentes. Comme un enfant dans un rayon de jouets, je ne savais plus où donner de la tête, je parcourus la rue une première fois afin de pouvoir observer tout ce qui m’était proposé.
Comment choisir ? La gastronomie japonaise n’est pas seulement un art culinaire pour le palais, mais également d’un plaisir pour les yeux. Un travail de l’esthétisme aussi important que le goût.
Les occasions de se régaler étaient de partout... Sushis, nouilles, takoyaki, okonomiyaki… Heureusement que j’avais faim.
Premier test :Takoyaki
C’est la spécialité la plus connue d’Osaka. Le cuisinier manie avec dextérité deux baguettes, avec lesquelles il forme des boulettes de pâte. Au cœur de celle-ci, un petit morceau de poulpe cuit. Les petites boules sont servies dans une barquette puis recouvertes de mayonnaise et de copeaux de poisson séché.
Ce qui est important de savoir, c’est que les Japonais aiment les manger chaud, voire très chaude... Premiere bouchée, je me suis brûlé la langue... mais j’ai tenu à rester digne et je l’ai avalé sans sourciller. Pour les autres boulettes, j’ai décidé de les ouvrir avec mes baguettes pour les laisser refroidir et les manger ensuite.
Deuxième test : Okonomiyaki
Surnommé la pizza japonaise, l’Okonomiyaki est une pâte cuite sur une plaque chaude avec du chou blanc, et d’autres ingrédients au choix tel que le porc, des crevettes, des œufs, ... La touche finale ressemble à celle des Takoyaki : Mayonnaise, poisson séché et sauce aigre-douce.
Troisième test : Sushis
Pas besoin que je vous décrive les sushis. Vous devez connaître ! ;) Cependant, j’ai eu la grande surprise de découvrir les sushis recouverts d’une fine tranche de bœuf.
Très étonnant mais une belle découverte. Si vous avez l’occasion d’en tester, je vous y encourage, cela change des plateaux sushis tout saumon !
En revanche, ils sont un peu cher, 4 euros pour une pièce.
Quatrième test : Kushikatsu
C’est une brochette de viande, de poisson ou de légumes frits. J’ai choisi de tester la version crabe. Normalement, vous aurez avec une sauce sucrée dans laquelle vous tremperez la brochette.
Attention, la culture japonaise veut qu’on ne trempe qu’une seule fois sa brochette dans la sauce. C’est une question de politesse.
Rassasié. Je continue ma découverte de la ville en quittant Dotonbori pour rejoindre le marché de Kuromon, autre haut lieu de la gastronomie locale.
Deux minutes dans le marché et je découvre une spécialité sucrée : Daifuku mochi. Je ne peux pas résister à la tentation de tester cette boule à base de thé vert et haricot rouge.
Je finis cette première balade à Osaka en laissant derrière moi ces stands de rue pour rentrer dans le quartier Denden Town et découvrir la frénésie de l’univers des gamers et des geeks.
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Article rédigé par notre ambassadeur NOHO TRAVELS