Marché du travail au Japon
Actuellement classé comme troisième puissance économique mondiale après les États-Unis et la Chine, le Japon est certainement l’un des pays les plus développés au monde. Mais ça, vous devez déjà le savoir !
L’économie du Japon se base principalement sur le secteur des services, tout en ayant une industrie très forte. Les prouesses du Japon dans l’industrie automobile et électronique et la notoriété de ses marques géantes, opérant dans ces deux domaines, viennent corroborer ces propos. Le pays est aussi très réputé pour son industrie lourde, la construction navale surtout, qui est l’une des plus puissantes au monde.
On ne peut nier que les effets de la dernière crise économique se sont fait sentir, entraînant ainsi une hausse historique du taux de chômage à 5,7 %. Mais en 2014, le Japon s’est remis sur les rails et a vu son taux de chômage baisser à 3,5 %. Un chiffre non négligeable !
On peut donc en déduire que le marché de l’emploi japonais est riche et très dynamique. Mais il n’est malheureusement pas très ouvert aux étrangers. Les employeurs japonais sont connus pour être très exigeants avec les travailleurs étrangers, en termes de compétences, mais aussi en matière de langue. Ces derniers, doivent non seulement avoir des diplômes intéressants mais aussi maîtriser l’anglais parfaitement et avoir un bon japonais.
Il n’est donc pas très facile de trouver un emploi au Japon. C’est pourquoi il faut viser les secteurs à fort potentiel, qui s’adressent aux Français, en l’occurrence, les secteurs du commerce et de l’ingénierie.
Mais ce ne sont pas là les seuls secteurs où les offres sont importantes ! Il y a également le domaine des langues, proposant des postes d’interprète, traducteur ou professeur. Et le secteur de la restauration qui recrute volontiers des spécialistes en la matière !
Compétents dans ces domaines ? Lancez-vous !
Bon à savoir :
Les Français sont souvent sollicités pour travailler au Japon dans des postes de : responsable commercial, ingénieur commercial, informaticien, responsable marketing, auditeur interne… dans des sociétés françaises localisées au Japon.
Salaires et réglementation pour travailler au Japon
Avant de parler des conditions de travail au Japon, il est important de rappeler que ne peuvent travailler à plein temps au Japon, que les personnes ayant un visa de type travail (et les résidents permanents bien sûr). Elles doivent évidemment avoir un contrat de travail, sans quoi le visa n’est pas possible. Les personnes ayant des statuts d’étudiants, stagiaires… ou autres, doivent obtenir une autorisation pour travailler à temps partiel seulement. Les Pvtistes par contre, peuvent travailler directement sans problème.
Le Japon offre de très bonnes conditions de travail. Il est vrai qu’il est connu pour être le pays où l’on travaille le plus et où il y a le moins de jours de congés, mais globalement, tous les droits des travailleurs y sont bien respectés.
En général :
- Les heures de travail se limitent à 40h/semaine, soit 8 heures/jour. Mais, souvent les Japonais travaillent entre 50 à 60 heures/semaine (!!) sans problème.
- Les heures de travail supplémentaires sont totalement indemnisées.
- Les jours de congés sont de 10 jours/ans. Après 6 ans et demi d’ancienneté, les employés prennent 20 jours de congés.
- Des congés de maternité, décès et mariage sont facilement accordés.
- Les contrats de travail sont toujours écrits, dont la plupart sont des CDI. Les CDD sont aussi possibles, mais ne peuvent dépasser une durée maximale de 3 ans (possibilité d’augmenter la durée dans des cas précis).
Au niveau des salaires, il faut savoir que le Japon ne définit pas un salaire mensuel minimum à respecter, mais plutôt un salaire minimum par heure. Ce dernier varie selon la région, l’expérience et le secteur.
En plus de ce salaire, les travailleurs japonais ont aussi droit à une rémunération bonus qu’ils reçoivent deux fois par an et qui atteint entre 3 à 6 mois de salaire. Toutefois, tous les employeurs n’offrent pas ce bonus puisqu’ils n’y sont pas obligés légalement, sauf s’ils le mentionnent sur le contrat de travail.
Jobs étudiants
Il est souvent difficile de joindre les deux bouts quand on est étudiant au Japon, en raison de la cherté des études et de la vie ! C’est pourquoi la plupart des étudiants étrangers choisissent de trouver de petits boulots. Cette tâche n’est pas très compliquée, à condition de maîtriser le japonais.
Travailler au Japon pour un étudiant est possible dans le domaine de la restauration (les bars, les cafés…). Ils peuvent également profiter de leur qualité de francophone pour donner des cours de langues, c’est très pratique !
Toutefois, avant de commencer à chercher un emploi, les étudiants doivent d’abord accomplir quelques formalités. N’oubliez pas que le statut d’étudiant ne vous confère aucunement le droit de travailler au Japon. Il est donc obligatoire de demander une autorisation complémentaire (permis de travail) auprès du bureau de l’immigration de la région. La procédure n’est pas compliquée.
Salaire horaire minimum : 730 Y (6,27 €).
Taux de chômage : 3,5 (2014).
Effectuer un stage au Japon
Les stages ne sont pas une pratique courante au Japon et en obtenir un peut être assez difficile, en particulier sans aide de l’université ou de l’école qui vous envoie au Japon. Voici néanmoins quelques adresses :
- EU-Japan Center for Industrial Cooperation
- L’Etudiant
Vous aurez plus de chance de trouver un stage au Japon en vous adressant à une entreprise française. Pour cela, vous pouvez vous renseigner sur le site de la Chambre de commerce et d’industrie française du Japon (CCIFJ).
Si vous obtenez un stage pour le Japon, pensez à demander un visa de stage avant de partir. Appelé « visa cultural activities », il vous permettra d'effectuer un stage de moins de 3 mois rémunéré ou de plus de 3 mois non rémunéré. Attention : il n'est pas possible d'obtenir ce visa pour effectuer un stage de moins de 3 mois non rémunéré.
Assurance pour les stages
La responsabilité civile est une assurance obligatoire en stage. Elle est souvent exigée dès l’inscription dans la plupart des établissements d’enseignement supérieur. Elle prend en charge, en France et à l’étranger, les dommages corporels, matériels et immatériels que vous pourriez causés à un tiers lors d’un stage ou à l’occasion des activités quotidiennes (sorties, babysitting …). L’assurance Responsabilité civile, se substitue au responsable pour indemniser la victime. A défaut d’assurance, vous devrez vous-même vous charger de l’indemnisation de la victime.
Voici quelques exemples pour lesquels votre responsabilité civile vous couvre :
- Vous renversez le café sur le PC du voisin ;
- Vous vous faites voler le matériel prêté par l’entreprise ;
- Vous bousculez par inadvertance votre collègue qui malheureusement se casse le bras ;
L’individuelle accident, quant à elle, couvre les dommages corporels subis à la suite d’un évènement accidentel.
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